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Bonjour à tous, et bienvenue sur ce blog !
J’ai bien envie de faire découvrir, l’histoire du drame de Mers El Kebir 
(3 et 6 juillet 1940), qui fût fatal à mon grand père, Victor Le Borgne, ainsi qu’à de très nombreux autres jeunes Français. Le cimetière des Français massacrés ce jour là, a été saccagé en 2005. C’est une sorte de cyber-hommage que je rends à mon grand père, ainsi qu’aux 1299 autres jeunes marins massacrés par nos (anciens) alliés, les anglais ! Une question se pose donc : Qui sont les vrais responsables de cette tragédie de Mers El Kebir ?
- Les Allemands nous ayant vaincu et initiant l’histoire du drame ?
- Les Français trop fiers pour transférer/isoler/saborder leurs navires de guerre, promettant seulement par Darlan de ne jamais laisser notre marine « la Royale » aux mains des Allemands ?
- Les Anglais ayant été jusque là nos partenaires d’exercices et de combats ayant reçu l’ordre de Winston Churchill de bombarder notre flotte malgré les désaccords de ses amiraux ?
(rdv au forum – commentaires en bas)
J’ai réuni beaucoup de photos (rdv dans les répertoires) je vous les soumets, n’hésitez pas à m’envoyer des photos inédites et je vais tenter de vous expliquer ce qui s’est passé . . . à quel point c’est un drame ! Ce site a un but précis, faire connaître ce drame au plus grand nombre (surtout aux nouvelles générations) et prolonger le souvenir.
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Pour recadrer vite fait : Nous sommes le fin juin 1940. 
Face aux hordes nazies, la France est « à genou » elle a demandé l’armistice ! Les alliés Anglais nourrissent les plus grandes craintes face à la formidable force navale Française qui pourrait passer du côté obscure, du côté fasciste ! Hitler ayant la main basse sur notre terre, Winston Churchill ordonne aux Français de neutraliser leurs navires de guerre, « La Royale » Française compte encore beaucoup de navires puissants hors de ses propres ports!
Mer El Kébir est une ville d’Algérie, proche d’Oran et port militarisé par la France.
Là nous avions les croiseurs de bataille : Dunkerque et Strasbourg (des monstres!), des cuirassés Le Bretagne et Le Provence, un porte hydravions, 6 contre-torpilleurs … juillet 1940, vers 7 h 00 du matin une escadre anglaise se présente devant Mers El-Kébir, les marins Français les connaissent très bien, ils ont fait ensemble de nombreux exercices. Les marins Français les saluent, pensant que les Anglais viennent les chercher pour poursuivre le combat. L’amiral Français Gensoul, refuse de dialoguer avec ces homologues Anglais. Ils est stupéfait de voir une barge venir lui remettre, un ultimatum, lui enjoignant de se soumettre.
Après une série de pourparlers et devant le refus des responsables français, l’escadre anglaise ouvre le feu à 16 h 56 sur les navires français coincés dans la rade, dos aux anglais.
Nos alliés nous massacrent !
1300 marins français sont tués
dont mon grand père : Victor Le Borgne, fusilier marin à bord et menuisier dans le civil , laissant seules, une jeune femme et leurs 3 petites. Parfois ma mère rêve encore, à cet homme qui ouvrira la porte de sa chambre, en lui disant : « c’est papa » . . . elle n’avait que 2 ans, elle est au centre de la photo ci-dessous.
(Les voici réunis pour toujours)
Le drame du cuirassé Bretagne : les 1ères salves d’obus de 380mm, sont tombées sur la partie arrière du cuirassé, tuant près de 350 marins. Les dégâts étaient énormes et promettaient d’être gigantesques car les obus avaient éventré le pont arrière et par incidence les soutes à munitions se trouvaient éventrées et menaçantes. Un nouvel obus anglais, au même endroit et il s’en serait suivi une explosion titanesque, pulvérisant le cuirassé Bretagne, mais aussi les bâtiments d’à côté. Le commandant du cuirassé Bretagne à (juste après les premiers impacts d’obus) ordonné « logiquement » la fermeture immédiate des cloisons étanches et la mise en route des moteurs, pour dégager le cuirassé de la digue et éviter une catastrophe en chaine. 
Inutile de préciser, que les 640 autres marins (qui n’étaient pas dans l’enfer sur le pont) se sont vu mourir, prisonniers dans le cuirassé. Beaucoup sont mort noyés dans les minutes d’avancée du Bretagne dans la rade, mais certains sont mort plusieurs heures après, ayant donnés signe de vie et criant frappant la cuirasse du Bretagne déjà retourné ... 
Le Strasbourg, puissamment armé réussit à s’extirper, puis à passer les champs de mines larguées par les avions anglais, il ouvra le feu sur les navires anglais qui fuyaient déjà les lieux de leur massacre … Beaucoup de navire français furent touchés, vous trouverez dans les bons répertoires des images d’époque qui vous montreront l’importance de l’attaque (sur le Mogador, le Dunkerque etc). L’état Français n’a jamais reconnu l’erreur qui a coûté la vie à tant de jeunes hommes innocents, se cachant derrière la promesse de Darlan, que les navire Français ne passeraient jamais dans les mains Allemandes. Ce drame aussi cruel soit il, a prouvé au Américains (jusque là septiques) que l’Angleterre ne lâcherait rien et par incidence, ce drame a déclenché l’entrée en guerre des USA aux côtés des alliés; je veux dire par là, que les américains ont reconnu l’Angleterre comme dernier rempart et ont décider de s’engager et de fournir des armes aux Alliés. Nous connaissons tous l’importance de cette aide qui a permis de faire basculer le court de la guerre. Autre chose, le cimetière de Mers El Kébir est resté propre et entretenu de 1940 jusqu’en 2005, puis il fût totalement dévasté par des vandales et personne n’a bougé, l’état a payé de nouvelles stèles d’arase carrées (en lieu et place des croix Chrétiennes) et n’a plus de mémoire à ce regrettable sujet ! Mais nous avons un devoir de mémoire ! Même si les générations futures ne s’intéressent pas à ça,
- Les responsables Français qui saluaient leurs homologues Anglais à leur arrivée sur Mers El Kebir, auraient pu et du, faire d’autres choix que de refuser (purement et simplement) les offres des Anglais se retrouvant seuls et ainsi prouver la suite de leur engagement dans le combat contre le fascisme. Ils étaient conscients que Hitler n’avait tenu aucune de ses promesse par le passé et les accords de l’armistice étaient ambigus. Adolphe Hitler aurait assurément eu besoin de notre puissante flotte de guerre et ne se serait pas formalisé de revenir sur les engagements pris. Surtout lors de son plan d’invasion de l’Angleterre (Opération Otarie).
- Winston Churchill a ignoré les avis de ses amiraux (qui ont fait bon nombre d’exercices aux côtés des Français) et a préféré « saigner » que de convaincre. Avait il le choix ? La réponse est oui, mais l’urgence était là. C’est l’urgence qui est le premier déclencheur de ce drame.
J’ai créé ce blog hommage, pour honorer la disparitions de nos marins innocents, pour rappeler la douleur des familles depuis plus de 71 ans, pour expliquer ce qui c’est passé au plus grand nombre, surtout aux nouvelles générations. Je ne suis pas historien, j’ai déjà commis (et je commettrai encore) des erreurs historiques, chronologiques sur ce blog, mais j’avance, je corrige et me corrige, surtout j’apprends. Mon message est un message de paix et de devoir de mémoire. Il n’est pas question de laisser entrer ici des propos d’anglophobie gratuite ou d’extrémisme d’aucune sorte.
- Ceux qui veulent participer à ma quête de partage, en m’envoyant des photos, des documents sont les bienvenus
- Ceux qui par leur connaissance des tenants et aboutissants de ce drame, peuvent m’aider à améliorer ce blog, sont les bienvenus
- Ceux qui découvrent ce drame (les jeunes) et qui sont interpellés, sont très importants et sont plus que bienvenus
- Mais les donneurs de leçons, les convaincus que les Anglais (en général) sont des (….), que ceux-là passent leur chemin.
- JE N’ADMETTRAI PLUS AUCUN DISCOURS BRUTAL OU EXTRÉMISTE : Ceci pour préserver l’esprit du blog hommage.
Bonne visite à tous et encore merci pour vos témoignages de sympathie, ce blog, qui compte chaque mois près de 1500 visites, perdure grâce à vous.
Nicolas
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Fin septembre 1941 mon père, Pierre Laurent, retrouve à Toulon son ami d’enfance, Paul Vialet, qui est dans la marine. Celui-ci lui raconte l’affaire de Mers el Kebir. Mon père le note dans un carnet qu’il tient au jour le jour :
À Toulon c’était la débâcle, on brûlait et démolissait tout, faisant sauter des sous-marins en construction dans l’arsenal, détruisant les archives, y compris les dossiers des officiers et du personnel… On leur demanda de rafler tout ce qu’ils pourraient, matériel le plus hétéroclite, d’embarquer le maximum de monde et de rallier Mers el Kébir. Ce qu’il fit.
L’armistice vint. Presque aussitôt des instructions qui les surprirent : méfiez-vous des anglais… Puis : « Renvoyez les officiers de liaison anglais. » Trois jours après le renvoi de ceux-ci une escadre anglaise se présentait. Paul, qui était allé en ville à la banque, apercevait ces unités à l’horizon, sans comprendre ce que c’était. Il rentra à bord, voit son commandant : « Dépêchez-vous, nous allons nous battre… Mais oui ! » Les pourparlers durèrent une partie de la journée, puis, à 5h, alors que personne n’eut osé le croire, on vit de gros obus anglais éclater auprès des cuirassés. Les Anglais, dissimulés derrière un rideau de fumée, renseignés exactement par leurs officiers de liaison et par les avions envoyés à plusieurs reprises, tiraient à coup sûr. Les Français ripostèrent au jugé, il est probable que, quoi qu’on ait dit, ils n’eurent pas un coup au but. Le Dunkerque, par malchance, eut ses deux circuits électriques immobilisés, l’un avarié par un obus, l’autre non touché, mais un obus tombé ayant rendu l’atmosphère irrespirable et mis hors de combat le personnel affecté. Dès le début du combat l’ordre fut donné aux torpilleurs de s’échapper à toute vitesse. Paul coupa lui-même à coups de couteau le filin d’amarrage, et ils partirent en forçant l’allure, sans autre directive, cherchant à suivre le Strasbourg qui fuyait lui-même en longeant la côte. Aucun obus n’avait été dirigé sur les torpilleurs, menu fretin, tout avait été réservé pour les navires de ligne, mouillés à 800 m minimum. La Bretagne sauta avec presque tout son équipage. Les Anglais avaient commencé par ensemencer de mines magnétiques toute l’entrée de la rade. Chacun se demandait qui en toucherait une le premier. Finalement tous ceux qui purent s’échapper franchirent le barrage sans encombre. Le Richelieu filait 30 nœuds, les torpilleurs 28 seulement et furent vite distancés. Un peu plus tard ils eurent l’émotion de voir surgir des destroyers derrière eux : c’était d’autres Français, plus rapide, qui les rejoignaient, après avoir, eux, poussé une pointe vers une escadre anglaise et envoyé quelques salves ou torpilles avant de fuir.
« Ce fut un vrai sauve-qui-peut, et il n’y avait rien d’autre à faire, on nous a donné tout de même à tous la croix de guerre … ». Bien d’autres l’ont eu qui ont moins fait !
« Nous ne pouvions pas ne pas nous défendre, puisqu’on venait nous chercher. C’eût été le déshonneur pour la marine. Nous sommes payés pour nous battre contre quiconque en veut à nos bateaux. On ne pouvait pas répondre aux Anglais autrement qu’on l’a fait. » – « N’aurait-on pas pu, au moins, évacuer les bateaux dont le sort était fixé d’avance, n’y laisser que le personnel juste nécessaire pour une défense symbolique ? » – « Dès qu’on veut tirer, il faut pratiquement tout le monde. » Il ne paraît pas concevoir qu’on eût pu organiser la défense autrement, surtout dans ces conditions de surprise.
Deux jours après, sur le Dunkerque, peu atteint, on avait rassemblé tous les cercueils des victimes sur le pont et on procédait à la cérémonie funèbre. Les avions anglais apparurent brusquement, volant en rase-mottes, balayant le pont à la mitrailleuse et lancèrent des torpilles. S’il s’agissait uniquement d’immobiliser le navire le tir à la mitrailleuse était bien superflu.
La répercussion dans la marine de ces événements fut énorme. Jamais on n’eût pu croire cela des Anglais, après que la flotte venait de collaborer avec eux, d’assurer leur évacuation de Dunkerque, que la reine d’Angleterre venait d’émettre un message disant que les mères an-glaises compatissaient au sort des mères françaises, etc. Égoïsme à œillères complètes, brutalité, cruauté, telles sont les seules explications que l’on peut trouver à cet attentat, comme à l’ensemble de la politique anglaise. J’ajouterai peut-être, au moins de la part des exécutants, un désir de vengeance contre un pays qui, dans leur idée, les avait abandonnés au milieu de la lutte et fait un armistice séparé contrairement aux conventions. Mais il est bien certain que les Anglais, sur le continent au lieu d’être calfeutrés dans leur île, eussent eu encore moins de scrupules.
@Lucien Gozlan
Vous écrivez imprudemment le 17/02 dernier:
« L’ordre de tirer sur la totalite des navires francais a ete fait a cause du refus de continuer le combat contre l ennemi allemand. »
Vous oubliez un peu vite que la France, totalement défaite, quelques jours plus tôt avait signé un Armistice avec l’Allemagne. Se livrer à l’ultimatum anglais aurait eu comme conséquence immédiate pour les allemands d’envahir la France en totalité et si possible même jusqu’en Afrique du Nord, avec la certitude de les voir prendre possession de l’intégralité de notre Flotte militaire.
Les anglais de leur côté n’ont-ils pas décidé unilatéralement d’évacuer en urgence leurs troupes prises au piège de Dunkerque sans même nous en aviser tandis que nos soldats se faisaient tirer comme des lapins par les stukas?
Bonjour,
J ai un temoignage sur Mers el Kebir.
Lorsque les navires anglais se sont presentes devant Mers el Kebir, ils ont propose un ultimatum a l Amiraute. L ordre de tirer sur la totalite des navires francais a ete fait a cause du refus de continuer le combat contre l ennemi allemand.
Je detiens une remarque d un temoin de l attaque stationne a Oran ce meme jour.
Il pose la question : » comment se fait il que les batiments francais etaient habites sans aucun officier superieur de la Marine ?
D apres ce temoin, il n y avait aucun mort dans les officiers superieurs dans la marine
Ces memes officiers superieurs savaient tres bien que les anglais allaient bombarder les batiments.
Ils auraient du faire debarquer la totalite des marins des batiments et ensuite soit les saborder comme a Toulon ou alors laisser faire les anglais tirer sur des batiments vides de leurs occupants
J’ai lu çà et là quelque commentaires particulièrement injustes et parfois même odieux à l’encontre de l’Amiral Darlan qui commandait la Flotte au moment de l’attaque contre Mers-El-Kébir.
Pour ceux qui connaissent très mal l’histoire de cette période, je recommande le livre d’un officier de marine américain, C.W. Koburger « La France et sa marine, 1940-42″, très neutre politiquement, qui rétablit la vérité sur Darlan accusé de traitrise par les gaullistes et qui n’a fait que tenter de sauvegarder la Flotte française comme un atout pour le jour de la rentrée en guerre de la France.
Ce jour est arrivé quand les américains ont débarqué en AFN (opération « Torch »). Darlan qui se trouvait par hasard à Alger s’est retrouvé en première ligne quand Pétain qui donnait le change aux allemands en dénonçantt officiellement à la radio l’opération Torch, était en contact secret avec Darlan grâce à un code personnel à Darlan et en possession du L.V.Joannon à Vichy. Pétain put donc lui câbler ce message laconique: « Je vous confie les intérêts de l’Empire, vous avez toute ma confiance ».
De facto, Darlan fut l’interlocuteur privilégié des américains et l’Histoire (réécrite) occulte honteusement que ce fut Darlan qui signa avec eux les accords « Clark-Darlan »le 22/11/1942 qui entérinaient la rentrée en guerre de la France aux côtés des américains comme on peut le lire dans le Préambule de ces accords par ce lien:
http://pages.livresdeguerre.net/pages/sujet.php?id=torch&su=234
Bonjour,
Mon grand oncle, frère de ma grand-mère maternelle, est mort à Mers El Kébir le 03 juillet 1940. Il était marin sur le Provence (je crois) et a été transféré le jour du 3 juillet sur le Bretagne.
Je sais par ma grand-mère que son corps n’a jamais été identifié, il ne fait donc pas partie des listes des personnes décédées.
Je suis à la recherche de tout ce qui le concerne (photos, témoignages de ceux qui l’aurait connu…). Il s’appelait Emile MOUTON, et était originaire d’Ardèche. Il était jeune marié, et il avait 20 ans.
Ma grand-mère ne s’est jamais remise de sa mort. Elle m’a légué la croix de baptême de son frère, et je la porte toujours.
Merci par avance à tous ceux qui pourront m’aider.
Super, je découvre ce blog. Très intéressant.
Mon grand-père maternel (Frédéric LEVY) était à bord du contre-torpilleur MOGADOR. Chauffeur-mécanicien machine arrière, il a eu la chance de faire partie des survivants.
Bonjour,
Je vous remercie pour ce forum.
Mon grand-père commandait la Bretagne et je recherche le rapport rédigé après l’attaque par le CC Billot, officier de plage avant au moment de la bataille.
Quelqu’un l’aurait-il?
Cordialement.
Olivier le Pivain
Bonjour,
je découvre votre site.
Mon père Raymond BUSSEREAU, était sur le MOGADOR. Et a fait partie des survivants.
Le peu qu’il en a dit: « pourquoi moi ? j’ai eu la Croix de guerre sans avoir combattu »
Et il retournait dans son silence…
A l’époque, pas de cellule psychologique…et il a trainé ce poids toute sa vie
Maigre contribution…
Amicalement
Bonjour ,
je cherche à entrer en contact avec Marie, fille de Marius Carlon, rescapé du Souffleur, coulé à Beyrouth en 1941
Bonjour
mon grand-père canonnier dans la Royale de 1933 à 1940 puis d’avril 1941 à avril 1942 était présent à Oran le 3 juillet 1940 et a entendu le bombardement britannique.
Je ne sais pas s’il était sur un navire dans une autre partie du port (si quelqu’un peut m’éclairer…).
Toujours est-il qu’un de ses camarades lui a dit à ce moment-là : « Tout à l’heure ça va être notre tour ! ».
Voilà. Modeste contribution à la mémoire de l’événement.
A Brest celui-ci est assez invisible je trouve.
Bien à vous,
Bonjour M. Briantais,
j’ai trouvé ceci :
LE QUERE Louis – Mot Chauffeur Matricule 3020-B-37 navire ESTEREL
LE QUERE Jean-Marie – né le 21/06/1917 – S/M Armur. matricule 1546-B-33 – Navire LA BRETAGNE
j’ai connu alors que j’étais un tout petit enfant un marin dont le pompon rouge est resté dans ma mémoire. Il s’occupait beaucoup de moi. Je sais qu’il a disparu en mer en 1940. Je pense que c’est sur le Bretagne. Il s’appelait Emile Le Quéré de RENNES Pourrais-je avoir confirmation? Merci
Bonjour M. Gabet
merci pour votre commentaire et bienvenue dans notre association
je vous laisse mes coordonnées en privé
Effectivement voici le lien pour le découvrir :
https://www.amazon.fr/Mers-el-K%C3%A9bir-%C3%A0-Londres-1940-1944/dp/2259005691
Avez-vous lu le livre publié en 1980 chez Plon, « De Mers-el-Kebir à Londres », de Jean Broutron. (mon beau-père, décédé). Il était n°3 sur la Bretagne, et a été miraculeusement repêché. Il refusait l’armistice. C’est un récit passionnant, que j’ai traduit en anglais. On trouve le livre d’occasion sur Amazon, etc.
Bonjour,
vous pouvez me contacter à cette adresse nicochine@gmail.com
JE VIENS DE FINIR LE LIVRE DE J.J ANTIER SUR LE DRAME DU 3 JUILLET …
J’EN AVAIS BEAUCOUP ENTENDU PARLER / MOI MEME LIEUTENANT DE VAISSEAU RESERVISTE
HORS CADRE.
JE TROUVE QUE LE SITE DE L’ASSOCIATION EST DE TRES BONNE TENUE / BRAVO AUX PARTICIPANTS.
UNE SUITE PROBABLE A VENIR DE MA PART
Bonjour,
Mon grand père Lucas Henri était sur le Commandant Teste lors de la Bataille de Mers El Kebir. Il est décédé mais nous avons quelques photos prises sur ce cuirassé.
Cordialement
Bonjour je découvre ces commentaires qui me font mal car je n’ai pas connu mon père qui était sur le DUNKERQUE. Il me reste les décorations qui n’ont pas servi beaucoup à ma mère. Merci d’avoir retracé ces faits.
Al’attention de Mr Didier Paoli.
J’ai lu l’émouvant témoignage de votre grand-mère, mais j’ai été interloqué par votre phrase: « Cette catastrophe qui ne fait pas honneur à la marine française. »
La France n’a pas du tout perdu son honneur dans cette bataille qui fut un infâme guet-apens tendu par ceux qui étaient encore nos « alliés » anglais, supérieurs en nombre et en puissance de feu, à un certains nombre d’unités de notre flotte bloquées dans le port de Mers El Kébir sans possibilité de répliquer.
Tout le déshonneur de cette lâche agression préméditée par l’Angleterre avec le soutien du Général de Gaulle doit retomber sur elle.
C’est en tout cas ce que l’Histoire retient.
Je suis tombée par hasard sur votre blog en cherchant des infos sur mon grand-père. Il était ingénieur mécanicien en chef sur le Dunkerque à ce moment là. je crois qu’il fut tellement marqué par ce qu’il avait vu qu’il ne nous en a jamais vraiment parlé, mais je sais que je l’avais plusieurs fois entendu cité le nom de Xavier Grall disparu lors du bombardement de la flotte à Mers El Kébir. Il ne portait pas les anglais dans son coeur ….
Cordialement
Bonjour, j’ai souvenir de ma grand-mère me racontant, en pleurant, cette catastrophe qui ne fait pas honneur à la marine française. Elle qui à perdu son fils Charles BOUVANT, alors en permission, comme l’ensemble de ses camarades, sur le cuirassé le Bretagne. Ma mère est aller à une cérémonie dans sa ville où il était né, Solliès-Pont, dans les années 2000. Une rue porte son nom » Charles BOUVANT » plus jeune marin de France mort pour la France à l’âge e 17 ans et 3 mois. Une autre porte le nom de son bateau « le Bretagne ».Il avait fait les apprentis mécanicien en 1938 au GEEM. L’école a ouvert en 1936. J’ai son carnet et une photographie où ma grand-mère lui a apporté une inscription.
Amicalement
Didier PAOLI
mon père Henri Pennamen était à la barre du Kersaint lors de la sortie de Mers-el-Kebir (sur une ligne d’arbre) très douloureux et surtout retour à Toulon pour le sabordage et la prison des baumettes puis les maquis du vercors
si il y en a qui ont connu ça ?
Bonjour,
Refaisant l’arbre généalogique de la famille, je recherche des informations sur mon cousin Jacques Le Mercier, mort à Mers-el-Kébir selon la mémoire de la famille. Mais son nom ne figure pas dans la liste officielle des victimes identifiées.Peut-être est-il un disparu non identifié. Savez-vous si on peut avoir accès à la liste des personnels embarqués sur les navires présents sur les lieux du drame? Merci. Cordialement.
Madame, Monsieur,
Je suis à la recherche de touts renseignement sur mon grand-père Mr Barreau Henri qui a servi sur le Kersaînt à Mers el kébir et était présent au sabordage de la flotte à Toulon (sous réserve). Je vous en remercie tous par avance.
Cordialement,
fredericlefort@orange.fr
Bonjour et bravo pour votre site Internet mon grand-père faisait partie du Bretagne,Il était Quartier-maître canonnier il fut rescapéDe celui-ciJ’ai en ma possession le livre du journaliste Jean-Jacques antier Le drame de Mers el-Kébir 1940
bonjour
mon pere etait marin a toulon en 39 40 et il a ramene 32 photos de l attaque de mers el kebir se sont des photos originale je pense format 16 x 11
dures photos ou lon voit les marins tues
sur les batiments touches , les corps flottant . je vais voir se que je peut faire pour les transmettre codialement jean paul.
Mon père était embarqué sur le Dunkerque, vedette de l’Amiral. J’ai cru le reconnaitre sur une photo des marins regardant le naufrage d’un navire coulé près du Dunkerque (Bretagne je crois) le commentaire citait le nom. J’ai contacté je crois l’Amicale des Anciens de Mers el Kebir qui créaient un site, mais n’a jamais reçu de réponse.il fit sa vie à la peche où il disparu en 1961, sur les cotes de Mauritanie
Mon oncle est mort lors de ce bombardement. Il était radio. Je viens de retrouver les lettres qu’il a écrites à ma grand-mère, notamment, ce qui est d’autant plus touchant, une qui date du 1er juillet 1940. Il faisait beau et chaud. Les marins avaient installé des tentes sur le pont.
Mon oncle était heureux et disait qu’il ne craignait rien.
Je ne sais pas si les marins ont été récupérés. J’ai toujours entendu dire que mon oncle était resté au fond de la mer.
Il s’appelait Noël VIARD. Il avait 20 ans.
En meme temps qu’à Kébir,dans les premiers jours de juillet 1940,des navires de guerre français étaient à Casablanca .Il y aurait eu des mutineries et passage au tribunal militaire pour des membres des équipages , comme mon père .C’est pourquoi j’aurais voulu savoir ce qui s’est passé à cette epoque ,car beaucoup ont été démobilisés et rentrés en France,et d’autres beaucoup moins nombreux sont partis en Angleterre .Epoque tellement imprévue et incertaine que beaucoup ne savaient quel camp
rejoindre
bonjour super site !!!
Mon grand père Roland MASSON fut présent sur le Strasbourg, fut intoxiqué dans sa chaufferie lors de la fuite du STRASBOURG
Arrivé A Toulon , il partit sur la Galissoniere 3 semaines avant le sabordement de Toulon
Bonjour, mon père Martin Toussaint été mitrailleur et canonnier sur le Strasbourg
Il y a une étape qui n’est jamais relatée et que mon père m’a raconter. Les parlementaires venus à bord pour négocier notre réédition ne sont jamais rentrés chez eux et pour cause au moment de repartir rejoindre leur bâtiment respectif un officier français à écarté mon père qui etait a son poste à la mitrailleuse de bastinguage et avant de mitrailler le canot des anglais qui seloignait a marmonné alors que le bombardement d’une lâcheté et traîtrise sans nom commencait: « cela au moins ne rentreront plus chez eux ».
Vous ne parlez pas du combat de Dakar toujours par ses traites et la vrais raison qui a poussé churchil à commettre l’irréparable pour la deuxième fois.
Pourquoi jamais de commémoration du massacre de Mers el-Kebir à la télé par exemple, par contre Perl arbore tous les ans on en met une couche alors que l’Amérique et le Japon était en guerre et je crois avec un nombre de morts identique. Antenne2 ne m’à jamais répondu.
Et pourquoi l’histoire de France ne parle pas des vrais raisons de ses combats.
Au fait vous savez pourquoi aucun film n’a jamais eu l’autorisation d être tourné sur cette affaire.
Interdit par la France!
Et pourquoi il y a seulement qu’une petite ville du sud de France qui a implanté (non sans problème avec les autorités), un monument aux morts de Mers el kebir.
Cordialement
B.MARTIN
bonsoir,
Mon grand père, Albert BOREY était le « jour du massacre » sur le DUNKERQUE – Ingénieur Mécanicien – adjoint au services machine, l’horreur de ce jour a gravé à jamais sa mémoire et nous en avons encore parlé quelqes temps avant la fin de sa vie.Il y avait perdu notamment son ami Xavier GRALL.
Je viens seulement de découvrir ce soir qu’il avait eu à cette occasion une
« Citation à l’ordre du jour de la Division pour « conduite exemplaire tant à son poste actif de combat que dans la période ultérieure du sauvetage du personnel au cours du combat de Mers El Kébir 3/07/1940 et de l’attaque aérienne du 6 juillet 1940. »
Il aurait surement préféré garder ses camarades. N’oublions jamais, vous avez raison.
Bonjour, Je vous remercie sincèrement d’avoir créé ce blog après une belle enquête de fond.
Je suis très bouleversé de lire tous ces témoignages surtout que mon papa était mécanicien sur le cuirassé Bretagne qui a été coulé le 3 juillet 1940. C’est avec tristesse que je déplore la disparition de tous ces valeureux marins dont votre grand-père. Mon papa, quant à lui a réussi a s’extirper des entrailles du bateau et nager dans les eaux troubles pour pouvoir se cacher. Porté disparu par les autorités, il est resté dans l’anonymat un certain temps et a ensuite donné de ses nouvelles rassurantes à sa famille en France. J’ai une pensée émue pour tous ces marins qui ont laissé leur vie ou qui ont combattu pour notre liberté.
Je reste à votre disposition afin de pouvoir nourrir ce blog.
Très cordialement.
Georges DUMAS
Bonjour,
J’ai tardé à vous écrire, je ne retrouvais plus votre blog.
Je vous remercie et vous félicite pour votre site. C’est une bonne participation à notre combat de mémoire de nos Pères et Grands-Pères.
Je suis très contente que vous ayez mis le reportage à Rennes sur FR3 lors de notre interview en juin 2015.
Amicalement